De l'art sous toutes ses formes. Et parfois des pets.
October 24 2017
La FIAC vient donc de s'achever. Ce temps fort du marché de l'art m'a sans doute davantage plu que la FIAC 2016, et je vous présente ici les œuvres qui m'ont touché par leur originalité ou bien par leurs auteurs, dont j'aime pour certains la production depuis leurs débuts.
Par exemple, une pièce ancienne de Buren avec ses fameuses rayures. Ou alors la reprise de la (très) fameuse photo (prise par le photographe Nick Ut) de Kim Phuc, la petite fille brûlée par le napalm au Viet Nam par Adel Abdelessmed.
Invité par mon amie Céline, j'ai eu la chance de visiter en partie cette FIAC avec Marie C., une conférencière qui avait une parfaite connaissances des œuvres et des artistes.
#Enjoy !
[Morellet] a fait un jeu de mikado ; il a pris les néons et les a lâchés pour qu'ils se répandent [au hasard] sur la toile.
Dès l'age de 28 ans, il a été exposé à la Biennale de Venise.
[Suzanne Treister] s'est imaginée que les traders travaillaient sous l'emprise de la drogue.
José Yaque étale la peinture sur la toile, qu'il recouvre ensuite de film alimentaire, étale la peinture, puis retire le film.
Un rapprochement formel entre la bouche de la sculpture de marbre et celle du masque. La sculpture et le masque forment l'œuvre. Khader Atttia a été lauréat du prix Marcel Duchamp en 2016 et son œuvre questionne la réparation
Lorsque l'on se place juste en face et à proximité de ce disque [d'Anish Kapoor], on a l'impression d'être enveloppe par un espace presque infini.
De l'usage de la toile a matelas découle l'usage [par Buren] de bandes, toujours de 8,7 centimètres de large. Il veut atteindre le degré zéro de la peinture.
On peut voir dans cette forme le négatif du moule qui devient œuvre.
Chiharu Shiota voit dans le rouge les flux sanguins et dans le noir l'immensité de l'Univers. (...) Le bateau symbolise le fait que dans notre vie, on oublie parfois notre destination ; et dans les fils du réseau, elle voit des connexions entre les êtres humains.
Un exemplaire [sur trois] est sur le toit du musée de Gand.
Dans chaque tambour, un mot répété à l'infini. On n'a pas le son du tambour, mais l'idée d'un écho qui se prolonge.
Les modules que l'on voit sont en principe habitables lorsqu'ils sont à plus grande échelle. L'année prochaine, l'artiste aura une exposition au Palais de Tokyo. Il est actellement à la Biennale de Lyon.
La fatigue apparente des personnages contraste avec le côté juvénile des corps. On peut y voir une image de la fugacité de la beauté.
Certains historiens de l'art comparent l'œuvre de Rakib Show à certaines de Jérôme Bosch, comme le Jardin des délices. On peut aussi y voir une référence à la sculpture maniériste.
Il dessine un trait par battement cardiaque, et ensuite retravaille sa composition avec des bandes monochromes.
Pierre Aléchinski a fait partie du groupe Cobra.
La matière de Sheila Hicks [pour travailler], ce sont les fibres naturelles ou plastiques.
Henry Taylor a travaillé pendant 10 ans dans un hôpital psychiatrique. Il a une pratique frénétique de son art, quel que soit le support. Le noir des bidons fait référence aux gants noirs des Black Panthers des États-Unis.
Par leur violence, on parle "d'art coup de poing" pour les œuvres d'Adel Abdessemed. .
C'est une sculpture en fibre de carbone, recouverte de feuille d'or. On retrouve dans le crâne l'univers manga de Murakami, et dans les feuilles d'or une référence aux statues présentes dans les temples boudhistes.